Le traitement du décolleté
Le décolleté correspond à une région limitée en haut par la base du cou, latéralement les épaules et en bas par la naissance des seins.
Au centre on trouve le sillon intermammaire dont la morphologie est très variable d’une femme à l’autre. En effet, le sillon peut être très large, quasi inexistant, laissant saillir le sternum et donnant un aspect peu féminin ce qui peut conduire à une certaine forme de souffrance.
Le sillon peut au contraire être très marqué avec des seins qui se touchent au milieu. On observe même parfois que le sillon inter mammaire est surélevé, rempli par du tissu mammaire ou être le résultat d'une malposition de prothèses mammaires volumineuses. Cette anomalie est appelée synmastie. Elle peut être mal vécue surtout si elle survient après une chirurgie mammaire.
Le décolleté ce sont aussi les seins avec leur bombé que l’on découvre dans l’habillement. Ils peuvent être trop gros ou trop petits, déshabités et ptosés c’est à dire tombant.
Avec l'âge, la peau se relâche et devient excédentaire, alors les seins chutent.
Le traitement doit prendre en compte la morphologie des seins.
En dehors de l’aspeçt anatomique, le décolleté c’est aussi la peau. La peau doit être d’une couleur uniforme claire ou bronzée, bien hydratée, tendue, et paraître jeune. Or avec l âge, la peau se distend et laisse apparaître des ridules au niveau du sillon inter mammaire qui remontent vers le haut ce qui donne un air fripé au décolleté.
De plus des tâches de vieillesses et parfois des petites tumeurs cutanées apparaissent sur la peau d’autant plus que l’exposition au soleil aura été intense.
Attention aussi au parfum ou cosmétiques parfumés pulvérisés sur le cou ou le décolleté à même la peau car ils sont responsables de tâches brûnatres définitives.
Le traitement du décolleté doit donc prendre en compte tous les paramètres.
Éclaircir la peau : le laser
La peau est le reflet de la jeunesse et les tâches brunâtre ou tâches pigmentaires ou kératoses séniles sont souvent mal vécues par les femmes surtout si la peau en était exempte auparavant. Elles signent le vieillissement de la peau. Le problème est différent pour celles qui possédaient déjà des tâches de rousseurs dans leur jeunesse car elles étaient habituées à vivre avec.
Les parfums, crèmes parfumées, certains antibiotiques, les traitements hormonaux et les brulures cutanés peuvent être responsable de l’apparition de tâches pigmentaire lors de l’exposition au soleil d’ ou la nécessité d être vigilant.
Le traitement repose essentiellement sur le laser. Il existe plusieurs types de laser : le laser qui traite la pigmentation mélanique cutanée c’est à dire les tâches et le laser qui traite le vieillissement cutané c’est à dire qui améliore et raffermit la peau c’est le photo rajeunissement.
Le laser qui traite les tâches s’appelle le Q- switched. Son rayon fragmente la mélanine et les tâches cutanées disparaissent. Elles laissent place à une rougeur et une croûte qui disparaissent au bout de 10 jours.
Les laser qui traitent le vieillissement cutané sont de 2 types : les laser ablatifs : CO2 ou Erbium et les laser non ablatifs que l’on appelle fractionné. Les laser ablatifs entraînent une perte localisée du derme et de l’épiderme, c’est a dire la couche superficielle et profonde de la peau, ils vont déclencher un renouvellement cellulaire.
Ils sont responsables de l’apparition de croûtes et de suintement qui vont perdurer entre 10 et 20 jours. Pour limiter cette gêne on peut fractionner les impacts du laser en créant des espaces de peau saine afin d’accélérer la cicatrisation. L’efficacité étant moindre, il faut alors augmenter le nombre de séances.
Les laser non ablatifs respectent l’épiderme mais chauffent le derme sous jacente. Il vont
induire la fabrication de nouveau collagène. Comme ils sont beaucoup moins efficaces et n’altèrent pas la surface de la peau, il faut donc beaucoup plus de séance pour un résultat visible.
Les risques du traitement sont les brûlures, la douleur, la dépigmentation cutané qui peut être définitive, et l’hyperpigmentation surtout si l’éviction solaire n a pas été respectée.
Rajeunir la peau ou améliorer sa texture :
La peau s’amincie et se ride avec l âge. Comme on l’a vu, l’utilisation du laser va permettre de traiter les tâches pigmentaires mais aussi la structure de la peau par la collagenose qu’elle induit. La peau s’
épaissit et devient plus tonique, les ridules ont tendance à s’effacer.
Embellir le sillon inter mammaire :
Pour embellir le sillon inter mammaire on peut :
Réduire une grosse poitrine ou réduction mammaire :
Une grosse poitrine rend le décolleté lourd, tombant, débordant et difficile à définir. Il oblige à une posture peu confortable car le poids des seins entraîne des douleurs dorsales. Le décolleté découvre
une empreinte déformante des bretelles du soutien gorge au niveau des épaules. Le traitement chirurgicale consiste à réduire le volume des seins et à les sculpter pour leur redonner une forme plus jeune et pulpeuse tout en respectant la morphologie de la patiente afin de rétablir l’harmonie des formes. L’intervention dure entre 2 et 3 heures et se réalise sous anesthésie générale. Elle laisse une cicatrice périaréolaire, une cicatrice verticale allant de l’areole jusqu’au sillon sous mammaire et une cicatrice horizontale dans le sillon sous mammaire. Les cicatrices inflammatoire et rouge au début vont blanchir et s’affaisser dans les 6 mois qui suivent pour quasiment disparaître au
terme d’une année.
Les contre - indications à l’intervention sont :
Celles de l’anesthésie générale, une infection locorégionale, la grossesse et l’allaitement et des troubles de la cicatrisation. Les effets secondaires sont l’apparition d’ecchymoses qui se résorbent en
générale au bout de 15 jours et une possible désunion des fils a l’intersection de la cicatrice horizontale et verticale. Les complications sont le risque d’hémorragie, d’infection, de nécrose de l’ aréole si les seins sont énormes, de trouble de la sensibilité de l’aréole, de difficulté à l’allaitement et de cicatrisation inflammatoires. Elles sont généralement exceptionnelles et s’arrangent dans la grande majorité des cas sans séquelles. Les consignes à suivre après l’intervention sont
le port d'un soutien gorge de contention jour et nuit pour une durée de
6 mois et de 2 soutiens gorges lors de la pratique du sport et l’éviction du soleil pour protéger les cicatrices et la peau.
Augmenter le volume des seins ou augmentation mammaire :
Des seins peu volumineux ou absent sont très frustrant pour une grande majorité de femme.
Ils rendent le décolleté triste et peu attrayant. Les os du thorax apparaissent plus saillant et on associe souvent ce décolleté à de la maigreur. Les femmes ont alors recourt à des soutiens gorges rembourrés.
Pour augmenter le volume des seins et surtout le segment 1 c'est à dire la partie supérieure, on a recours à des prothèses mammaires en silicone. Elles sont introduites par voie axillaire, aréolaire ou sous mammaire selon les cas.
La prothèse est placée devant le muscle si l'on peut car le résultat parait toujours plus naturel et derrière le muscle si les tissus recouvrant sont trop minces c’est à dire chez la patiente maigre.
La tendance actuelle est de compléter l’intervention par de la lipostructure c’est à dire l’injection de sa propre graisse dans la partie supérieure et interne du sein pour atténuer et recouvrir les contours de la prothèse afin de rendre le décolleté plus naturel et plus sensuel.
L’intervention dure en moyenne de 1 à 2 heures et s’effectue sous anesthésie générale.
Les contre indications à l’intervention sont ceux de l’anesthésie générale, les troubles de la coagulations, une infection locorégionale et la présence de tumeurs mammaires.
Les effets secondaires sont la présence d ecchymoses durant 2 semaines et de douleurs liés à la position (rétro musculaire) et la taille des prothèses.
Les complications liés à ce type d intervention sont: l’hémorragie, l’hématome, la lymphorrée c’est à dire l’accumulation de lymphe dans la loge, les troubles de la cicatrisation, les troubles de sensibilité de l’aréole, l’apparition d une coque péri prothétique c’est à dire une inflammation de la loge qui rend le sein dure, l’apparition de plis sur la prothèse si la loge est trop petite et les tissus trop maigres et enfin une ascension de la prothèse en haut et en dehors au bout de quelques années surtout visible avec des prothèses retromusclaires.
La majorité de ces complications restent très rare.